• En partage...

    " On n'est pas encore revenu du pays des mystères
    Il y a qu'on est entré là sans avoir vu de la lumière
    Il y a l'eau, le feu, le computer, Vivendi et la terre
    On doit pouvoir s'épanouir à tout envoyer enfin en l'air

    On peut toujours saluer les petits rois de pacotille
    On peut toujours espérer entrer un jour dans la famille
    Sûr que tu pourras devenir un crack boursier à toi tout seul
    On pourrait même envisager que tout nous explose à la gueule

    Autour des oliviers palpitent les origines
    Infiniment se voir rouler dans la farine

    A l'envers, à l'endroit, à l'envers, à l'endroit
    A l'endroit, à l'envers, à l'envers, à l'endroit

    Y a-t-il un incendie prévu ce soir dans l'hémicycle ?
    On dirait qu'il est temps pour nous d'envisager un autre cycle
    On peut caresser des idéaux sans s'éloigner d'en bas
    On peut toujours rêver de s'en aller mais sans bouger de là

    Il paraît que la blanche colombe a trois cents tonnes de plomb dans l'aile
    Il paraît qu'il faut s'habituer à des printemps sans hirondelle
    La belle au bois dormant a rompu les négociations
    Unilatéralement le prince entame des protestations

    Doit-on se courber encore et toujours pour une ligne droite ?
    Prière pour trouver les grands espaces entre les parois d'une boîte
    Serait-ce un estuaire ou le bout du chemin au loin qu'on entrevoit ?
    Spéciale dédicace à la flaque où on nage, où on se noie

    Autour des amandiers fleurissent les mondes en sourdine
    No pasaran sous les fourches caudines

    A l'envers, à l'endroit, à l'envers, à l'endroit
    A l'endroit, à l'envers, à l'envers, à l'endroit. "

    Noir Désir (2001)


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  • La face cachée des vaccins

    Interview du Dr Marc Vercoutère, président de l'association Cri-Vie, sur les vaccins, de la grippe de 1976 à la vaccination contre la grippe A, en passant par l'hépatite B.

    Partie 1 : Présentation - Le jour où je me suis fait vacciner - Hépatite B - grippe de 1976

    Partie 2 : Les chiffres de l'OMS - le risque de la rencontre H1N1-H5N1 - le cercle infernal de la mutation

    Partie 3 : Les ingrédients du vaccins de la grippe A - Un vaccin sans adjuvants ? - Les lobbies pharmaceutiques - Les textes de loi sur la vaccination obligatoire - Saisir la Justice avant le préjudice ?

    En playlist : http://www.dailymotion.com/playlist/x14gkd_xxgerd_la-face-cachee-des-vaccins#videoId=xaqalb


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  • Par Jules Dufour
     
    Le 2 novembre 2010
     
    Les valeurs promues par l’Occident depuis des siècles reposent sur les fondements d’une conquête brutale et meurtrière d’une grande partie de territoires profondément marqués depuis des millénaires par les cultures des peuples autochtones et ce, sous toutes les latitudes. Ces valeurs ont été forgées ensuite par la recherche effrénée et insatiable des ressources naturelles des espaces terrestres et marins, par le maintien, par la force et la violence armée, de la main mise de ces gîtes de richesses ainsi que du contrôle des infrastructures de production et des marchés de consommation rentables pour les intérêts des métropoles et des monopoles.

    Les dommages causés à l’environnement mondial et à l’humanité par cette conquête n’ont jamais fait l’objet d’un bilan exhaustif, car l’histoire a surtout eu comme objet de louanger les prouesses des conquérants et diabolisé la résistance. Des vestiges archéologiques possèdent encore quelques traces de cet énorme génocide et du pillage éhonté des ressources rendues alors disponibles, mais elles ont été vite effacées de la mémoire des hommes. En ce début de troisième millénaire rien n’a vraiment changé. Les valeurs sont les mêmes, les processus sont semblables à ceux du passé, mais les capacités de conquête et de destruction sont maintenant infiniment plus grandes. Aujourd’hui, la souffrance, la maladie, la faim et la mort sont le lot de milliards d’habitants causées par ce processus, tandis que quelques individus accumulent des milliards de dollars pour leur permettre de poursuivre leurs œuvres de destruction (Graphseobourse. 2010). Des populations entières sont marginalisées, humiliées, trompées, torturées et assassinées avec la complicité de gouvernements nationaux et la passivité des tenants de la gouvernance mondiale.

    Avec les hommes qui meurent et les sociétés qui sont transformées par le commerce international injuste et le système financier foncièrement corrompu meurent aussi la vérité, la beauté ainsi que l’authenticité des biens et des cultures patrimoniales ainsi que la diversité biologique et humaine. Ce scénario est de plus en plus celui qui préside aux destinées de l’humanité. Les derniers rapports publiés par les Nations Unies sur l’état du monde évoquent de plus en plus ouvertement cette réalité d’aujourd’hui.

    I. LES VALEURS DE L’AVOIR ILLUSOIRE

    Les valeurs occidentales se développent dans un environnement qui détruit la pensée, car tout devient illusions, mirages, instants provisoires d’appropriations et déceptions pour la majorité. Le rêve de vivre heureux ensemble a été remplacé par celui de devenir riche seul et pour y parvenir des millions d’individus détruisent leur santé mentale et physique, ce qui les conduit inexorablement à une mort prématurée dans la plus grande indifférence. Il y a ceux que l’on abandonne et il y a ceux qui se transforment en prédateurs serviles à la merci des plus forts. Dans ce contexte, il n’y a que des perdants et c’est toute l’humanité qui en souffre.

    Les concepts dits de développement promus en Occident sont encore officiellement ceux qui se rattachent à l’accomplissement personnel de l’individu. Réussir c’est dominer les autres, c’est savoir exploiter les vertus de la compétition, c’est sortir du lot, c’est être glorifié sur toutes les tribunes. Les concepts d’autonomie, d’entraide, de coopération et de solidarité sont viciés par des processus où l’appât du gain immédiat devient l’objectif prépondérant. Tout à ce moment-là n’est qu’illusions ; des États soit-disant démocratiques et contrôlés par une minorité de privilégiés ; des conflits armés de longue durée justifiés par des médiamensonges (Collon, M., 2008) ; un endettement faramineux des économies nationales et des individus pour financer les sorties de crises financières et économiques au profit de milliardaires véreux et sans scrupule.

    II. LE MODUS OPERANDI SUPRÊME

    Le discours global dominant de l’Occident, celui que l’on doit respecter de la naissance à la mort, agit en profondeur dans l’inconscient des sociétés et des individus, c’est celui qui dicte la conduite à suivre pour faire en sorte que les valeurs occidentales puissent continuer de triompher et de dominer la pensée collective.

    Pour y arriver un certain nombre de conditions et de moyens sont mis en oeuvre, sont déployés à l’échelle planétaire et leurs coûts de mise en place et de fonctionnement sont assumés par les victimes elles-mêmes que l’on a eu l’habitude de désigner comme les consommateurs ou les contribuables. En fait, les bourreaux ne fournissent même pas aux condamnés la corde qui garantit leur pendaison. Ces moyens tendent à monopoliser tout l’espace public mondial et ce sont les agences de la presse internationale et les réclames publicitaires des grandes sociétés ou entreprises trans-nationalisées qui exercent les fonctions vitales. C’est alors l’entrée en scène de l’industrie du marketing trompeur et de la désinformation sans oublier l’influence, à l’intérieur de ce processus, des puissants lobbys du système financier international.

    Le credo primordial que ne cessent de propager les puissances impériales c’est celui de la légitimité de leur existence en tant que pouvoir suprême sur la destinée de tous les habitants de cette planète ou de leurs droits d’intervention omniprésente et permanente pour assurer la survie des uns qui collaborent et la mort des autres qui manifestent leur insubordination. Ces règles ont été définies et précisées, au cours des dernières années, à l’intérieur du concept de la guerre mondiale contre la terreur (http://fr.wikipedia.org/wiki/Terreur ).

    Les décisions que prennent les grandes puissances sont les bonnes pour l’environnement économique global et donc pour le bien-être de l’humanité. Pourtant, les efforts pour combattre la pauvreté et la misère, au cours des cinquante dernières années, se sont soldés par un échec retentissant (Dufour, J., 2008). Ainsi, l’illusion maintenue de l’atteinte des objectifs du Millénaire pour le développement en est la parfaite illustration. Ces décisions, comprendre ici ces ordres, sont exécutées par les États nationaux dits démocratiques et malheur à ceux qui oseraient les défier ou obtempérer aux visées des plus forts. C’est le régime de facto d’une dictature mondiale que le système onusien est bien incapable de neutraliser étant lui-même contraint de collaborer.

    Nous avons donc, d’une part, un harcèlement médiatique incessant faisant l’éloge des bonnes oeuvres des puissances impérialistes et d’autre part une condamnation des résistants correspondant aux États de l’« Axe du Mal » ou aux organisations terroristes ou désignées comme telles.

    Essayons de renverser cette vision unipolaire du monde et regarder l’Occident de l’extérieur. Quel panorama s’offre alors au regard de la majorité des habitants de cette Planète

    • Les pays les plus puissants sur le plan militaire sont riches en concentrant au-delà de 80% de la richesse collective tout en constituant moins de 20% de la population mondiale. C’est la proportion qui nous est traditionnellement exposée pour comprendre l’ampleur du phénomène des inégalités. Pour assurer cette concentration de la richesse les pays les plus nantis peuvent compter sur 65000 entreprises multinationales et 850 000 filiales œuvrant comme des tentacules dans l’ensemble utile planétaire. Ainsi, grâce à cet arsenal économique, selon Combat, 2% de la population mondiale détiendrait la moitié de la richesse mondiale (Combat, 2007).
    • La puissance des pays riches a été édifiée au détriment des pays les plus pauvres par des guerres d’invasion et d’occupation qui ont causé, au vingtième siècle seulement, plus de 142 millions de morts et, pour la période comprise entre 1945 et 2000 un total de 41 millions de personnes tuées ou assassinées, la très grande majorité provenant des pays pauvres (Leitenberg, M., 2006). Ce qui confirme cette citation du philosophe Jean-Paul Sartre : « Quand les riches se font la guerre, ce sont les pauvres qui meurent » (http://www.yabiladi.com/forum/quand-riches-font-guerre-sont-1-2257764.html).
    • Cette puissance se maintient par la pleine subordination des pays pauvres vis-à-vis des règles du commerce international dictées par les pays les plus riches et les plus puissants.
    • L’accumulation de la richesse s’est faite au détriment de l’environnement global et par un gaspillage gigantesque des ressources vitales renouvelables et non renouvelables.

    III. Les actions terroristes de l’Occident

    Devant ces faits ne serait-il pas justifié et fort à propos de parler d’un SYSTÈME TERRORISTE MAJEUR ET SYSTÉMIQUE qui se traduit par des interventions visant à semer la division et la peur et à créer les conditions pour des actions armées qu’il serait bien difficile de ne pas considérer comme étant des actes terrorisants pour les populations civiles. Les nombreuses guerres fomentées, alimentées ou livrées directement par les forces impérialistes ont engendré un climat de terreur non seulement durant les opérations guerrières elles-mêmes, mais aussi au cours de longues périodes après la fin des hostilités. Des sociétés entières ont été traumatisées et les séquelles qu’elles ont subies sont profondes et durables. Les préparatifs de ces guerres, la production des armements et les décisions entourant leur déclenchement sont foncièrement des actions terroristes, car celles-ci ont pour objectif premier de tuer des êtres humains et on peut considérer que la mise à mort est l’acte le plus terrorisant qui puisse être. Les guerres d’occupation de l’Afghanistan et de l’Irak peuvent être qualifiées comme étant la parfaite manifestation d’un terrorisme pratiqué à l’échelle mondiale (Dufour, J., 2008).

    Dans ce contexte, les plus grands producteurs et exportateurs d’armements dans le monde pourraient être placés sur la liste officielle des États terroristes. On retrouve ainsi en premier lieu les États-Unis, la Russie, la France, le Royaume-Uni, la Chine et Israël et puis les autres pays qui collaborent à cette industrie de la mort. Ces pays seraient-ils alors les plus grands protagonistes de la terreur qui envahit des régions entières de la planète ? C’est exactement ce sentiment qui anime les peuples pauvres, opprimés et frappés par la guerre quand ils s’arrêtent un instant pour essayer de comprendre les ravages de la géopolitique internationale. Une injustice globalisée par un capitalisme destructeur et sans conscience, des gouvernements nationaux soumis aux puissances impérialistes, des pseudo-démocraties légitimisées par des systèmes électoraux fonctionnant souvent dans un environnement dominé par les règles du plus fort et la détérioration et la destruction des zones de vie des pays pauvres par la déforestation abusive, l’érosion accélérée des sols, la désertification galopante et la surpêche industrielle.

    IV. Le renversement des tendances lourdes du discours global

    La pratique du terrorisme est surtout l’apanage des grandes puissances qui le développent en augmentant les tensions intra et inter-étatiques et en incitant les autres nations à pratiquer elles-mêmes le terrorisme d’état : atteintes aux droits humains, érosion des libertés fondamentales par l’adoption de lois anti-terroristes, mesures répressives dans le maintien de l’ordre public, montages de scénarios d’attaques terroristes pour attiser la peur collective et ainsi justifier le renforcement des mesures de surveillance et de contrôle des éléments progressistes de la société civile.

    Il faut crier haut et fort et répéter que la plus grande menace qui pèse sur l’avenir de l’humanité ce n’est pas l’Iran, la Corée du Nord, la Syrie ou le Venezuela, mais bien ce système global que représentent les grandes puissances et leurs alliés les plus fidèles. Ces entités n’hésitent pas à utiliser tous les subterfuges et à manipuler l’opinion publique mondiale pour arriver à leurs fins.

    Si nous commençons tous à formuler un doute dans notre esprit sur la véracité ou l’exactitude des dépêches de la presse internationale et que nous apprenons à démasquer les nouvelles fallacieuses, il est permis de penser qu’il sera possible de « démoniser » ce système dominant et de mieux comprendre les intentions profondes du discours global pour ensuite apprendre à le remplacer par le discours de la coopération et de la solidarité entre les peuples. C’est dans le cadre des organismes de la société civile et dans des expériences de libération nationale que ce discours doit s’implanter pour ensuite se répandre dans toutes les sphères de l’activité humaine. C’est seulement à ce moment-là qu’il sera permis d’espérer des jours meilleurs pour l’humanité.

    Conclusion

    Il nous faut chercher le terrorisme là il est le plus menaçant et il n’y aucun doute qu’il réside dans la capacité destructrice considérable des puissances nucléarisées avec à leur tête les États-Unis d’Amérique, puis la Russie, la Chine, le Royaume Uni, la France et Israël. Tant que nous n’aurons pas compris cette réalité nous continuerons de vivre dans un climat de terreur.

    Références

    AXE DU MAL : http://fr.wikipedia.org/wiki/Axe_du_Mal

    CHOSSUDOVSKY, Michel. 2007. La « diabolisation » des musulmans et la bataille pour le pétrole. Montréal, Centre de recherche sur la mondialisation (CRM), le 7 janvier 2007. En ligne : http://www.mondialisation.ca/index.php ?context=va&aid=4367

    COLLON, Michel. 2008. Dix guerres, dix médiamensonges. Le 16 mai 2008. En ligne : http://anti-fr2-cdsl-air-etc.over-blog.com/article-19638343.html

    COMBAT. 2007. 2 % de la population détient la moitié de la richesse mondiale. Le 3 juin 2007. En ligne : http://www.blogg.org/blog-58550-billet-2_et_de_la_population_detient_la_moitie_de_la_richesse_mondiale-605810.html

    CHE Guevara ONU 1964 : http://www.youtube.com/watch ?v=zRy2eBY-2hQ

    DUFOUR, Jules. 2007. L’état de la pauvreté dans le monde : un bilan controversé. 50 ans de lutte contre la pauvreté dans le monde : Des efforts mitigés pour un échec retentissant. Montréal, Centre de recherche sur la mondialisation (CRM). Le 31 août 2007. En ligne : http://www.mondialisation.ca/index.php ?context=va&aid=6529

    DUFOUR, Jules. 2008. Les guerres d’occupation de l’Afghanistan et de l’Irak. Un bilan horrifiant de portée mondiale. Montréal, Centre de recherche sur la mondialisation. Le 22 juillet 2008. En ligne : http://www.mondialisation.ca/index.php ?context=va&aid=9645

    DUFOUR, Jules. 2009. Le grand réarmement planétaire. Montréal, Centre de recherche sur la mondialisation (CRM), le 5 mai 2009. En ligne : http://www.mondialisation.ca/index.php ?context=va&aid=13499

    DUFOUR, Jules. 2009. Hugo Chavez et l’opinion publique mondiale : Manipulation et stratagèmes des grandes puissances. Montréal, Centre de recherche sur la mondialisation (CRM). Le 7 septembre 2009. En ligne : http://www.mondialisation.ca/index.php ?context=va&aid=15095

    DUFOUR, Jules. 2009. Les États-Unis : la « puissance intelligente » au service de la guerre. Montréal, Centre de recherche sur la mondialisation (CRM). Le 4 novembre 2009. En ligne : http://www.mondialisation.ca/index.php ?context=va&aid=15926

    GRAPHSEOBOURSE. 2010. Classement des milliardaires 2010. Le 23 septembre 2010. En ligne : http://www.graphseo.net/le-classement-des-milliardaires-2010/

    GUERRE CONTRE LE TERRORISME : http://fr.wikipedia.org/wiki/Guerre_contre_le_terrorisme

    LE COLLECTIF ÉCHEC À LA GUERRE. 2004. La guerre contre le terrorisme : une arme de destruction massive. Montréal. Mars 2004. 16 pages.

    LEITENBERG, M. 2006. Deaths in Wars and Conflicts in the 20th Century. Cornell University, Peace Studies Program. Occasional Paper #29. 3nd ed. August 2006. 83 pages. En ligne : http://www.cissm.umd.edu/papers/files/deathswarsconflictsjune52006.pdf

    LEMOINE, Maurice. 2004. De la guerre coloniale au terrorisme d’État. Le Monde diplomatique. Novembre 2004. En ligne : http://www.monde-diplomatique.fr/2004/11/LEMOINE/11679

    POLIQUIN, Carole. 1997. " TURBULENCES " ou « 24 heures dans le marché global « un film-documentaire de CAROLE POLIQUIN, cinéaste québecoise. Pourquoi les riches deviennent-ils de plus en plus riches et les pauvres de plus en plus pauvres ?

    SACRÉ, Pascal. 2010. L’hypocrisie des États Occidentaux face à l’Iran. Montréal, Centre de recherche sur la mondialisation (CRM). Le 11 octobre 2010. En ligne : http://www.mondialisation.ca/index.php ?context=va&aid=21395

    TERREUR : http://fr.wikipedia.org/wiki/Terreur

    VANHOVE, Daniel. 2010. EUROPE : Chercher, encore et encore, pour tenter de comprendre. Montréal, Centre de recherche sur la mondialisation (CRM). Le 28 octobre 2010. En ligne : http://www.mondialisation.ca/index.php ?context=va&aid=21658

    Jules Dufour, Ph.D., est président de l’Association canadienne pour les Nations Unies (ACNU) /Section Saguenay-Lac-Saint-Jean, professeur émérite à l’Université du Québec à Chicoutimi, membre du cercle universel des Ambassadeurs de la Paix, membre chevalier de l’Ordre national du Québec. Il est associé de recherche au CRM (Centre de recherche sur la Mondialisation).

     
     
     
    Arc-en-ciel'ment vôtre
    Natalia & Romano
    "La petite voix..." - novembre 2010

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  • "Alerte à Babylone", un film de Jean DRUON (2005)

    Le film commence par une citation de Bernard Charbonneau :

    " Et les coûts de Mégalopolis grandissent encore plus vite que sa taille. A tout prix il faut faire venir plus d'énergie, plus d'eau. Il faut assurer le transport des vivants. Mégaloplis est une citée assiègée, mais elle ne l'est que par sa propre masse. Aussi ne peut-elle être sauvée que par le sacrfifice chaque jour plus poussé de ses libertés."

    Le film retrace les conséquences de l'application des nouvelles technologies, comme le nucléaire, les OGM et les nanotechnologies. Bien que ces conséquences portent sur la santé, l'avenir social et les conditions de vie en général, ces techniques sont toujours mises en service sans aucun débat public. L'auteur fait intervenir des chercheurs en agronomie, des juristes et des penseurs critiques qui déplorent le peu d'informations mises à disposition du public par les "organismes de contrôle" qui, bien souvent, au lieu d'exercer un travail de contrôle véritable qui correspondrait à la responsabilité dont ils revêtent pourtant leur poste, aident au contraire à avaliser des décisions déjà prises par le complexe industriel qui les mandate de manière plus ou moins directe.

    ...

     En commençant par un court extrait du film pour rentrer dans le vif du sujet :

    Dans ce court extrait, Claude Bourguignon explique l'état des sols actuellement en france et fait la remarque suivante : on a réussi à inventer les inondations en période sèche. Je vous invite à jeter un coup d'oeil pour en connaître l'explication. Claude et Lydia Bourguignon sont des chercheurs indépendants, vous pouvez consulter leur site.

    1

    Le film :

    Alerte à Babylone - Partie 1 :

    1

    Alerte à Babylone - Partie 2 :

     

    1

    Alerte à Babylone - Partie 3 :

     

    Voir également le lien du producteur, diffuseur : http://voiretagir.org/


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  • Second trimestre 2010 : Aggravation brutale de la crise systémique globale - Renforcement de cinq tendances négatives fondamentales


    - Communiqué public GEAB N°42 (15 février 2010) -

    GEAB N°42 est disponible! Second trimestre 2010 : Aggravation brutale de la crise systémique globale - Renforcement de cinq tendances négatives fondamentales

     Pour LEAP/E2020, l'effet des milliers de milliards dépensés par les Etats pour « traverser la crise » aura fait long feu. Ces sommes immenses auront permis de ralentir pendant quelques mois l'évolution de la crise systémique globale ; mais, comme anticipé dans les GEAB précédents, cette stratégie n'aura servi in fine qu'à entraîner définitivement les Etats dans la crise générée par les institutions financières.

    Notre équipe anticipe donc dans ce GEAB N°42 une aggravation brutale de la crise pour le second trimestre 2010, générée par un double effet de rattrapage des phénomènes qui ont été provisoirement « gelés » au deuxième semestre 2009 et d'impossibilité de maintenir les mesures palliatives de l'année passée.

    D'ailleurs, en ce mois de Février 2010, un an après notre annonce que la fin de l'année 2009 allait marquer le début de la phase de dislocation géopolitique mondiale, chacun peut constater qu’un tel processus est bien en cours : Etats au bord de la cessation de paiement, montée inexorable du chômage, chute de millions de personnes hors des filets de protection sociale, baisses de salaires, suppressions de services publics, désagrégation du système de gouvernance globale (échec du sommet de Copenhague, confrontation croissante Chine/USA, retour du risque de conflit Iran/Israël/USA, guerre monétaire globale, etc…) (1). Pourtant, nous ne sommes qu'au tout début de cette phase dont LEAP/E2020 fournira un calendrier anticipatif dans le prochain numéro du GEAB.

    L'aggravation brutale de la crise systémique globale va ainsi être caractérisée par une accélération et/ou un renforcement de cinq tendances négatives fondamentales :

    . l'explosion de la bulle des déficits publics et la montée corollaire des cessations de paiement d'Etats
    . la collision fatale du système bancaire occidental avec la montée des défauts de paiement et le mur des dettes arrivant à maturité
    . l'inéluctable remontée des taux d'intérêts
    . la multiplication des sujets de tension internationale
    . l'insécurité sociale croissante.

    Dans ce GEAB N°42, notre équipe développe les trois premières tendances de cette évolution et présente une anticipation sur l'évolution de la Russie face à la crise ; avec bien entendu nos recommandations mensuelles.

    Et dans ce communiqué public, nous avons choisi d'analyser le « cas grec », d'une part, parce qu'il nous paraît emblématique de ce que nous réserve l'année 2010 ; et, d'autre part, car il illustre parfaitement l'évolution de l'information sur la crise mondiale dans le sens d’une « communication de guerre » entre blocs et intérêts de plus en plus conflictuels. En clair, c'est un « must » pour parvenir à déchiffrer l'information mondiale des mois et années à venir qui va être un vecteur croissant d'opérations de manipulation.

    Evolutions des achats de dette publique américaine par la Chine, des missions de dettes publiques US et des bons du Trésor américain détenus par la Chine (2002-2009) - Sources : US Treasury, Haver Analytics, New York Times

    Evolutions des achats de dette publique américaine par la Chine, des missions de dettes publiques US et des bons du Trésor américain détenus par la Chine (2002-2009) - Sources : US Treasury, Haver Analytics,  New York Times

    Les cinq caractéristiques qui font du « cas grec » l'arbre avec lequel on essaye de cacher la forêt

    Venons-en maintenant au « cas grec » qui agite les médias et les experts depuis quelques semaines. Mais avant d'entrer dans le détail des évolutions à l’oeuvre, précisons tout de suite cinq points essentiels de notre anticipation en la matière :

    1. comme indiqué dans nos anticipations pour l'année 2010, parues dans le GEAB N°41, le problème grec aura disparu des radars médiatiques internationaux d'ici quelques semaines. C'est l'arbre utilisé pour cacher à la fois une forêt bien plus dangereuse de dettes souveraines (celles de Washington et Londres), et le début de rechute de l'économie mondiale, Etats-Unis en-tête (2).

    2. le problème grec est une question interne à la zone Euro et à l'UE et la situation actuelle offre une occasion unique aux dirigeants de la zone Euro d'obliger enfin la Grèce (pays qu'on qualifie d' « élargissement raté » depuis 1982) à sortir de sa féodalité politique et économique. Les autres pays de la zone Euro, Allemagne en tête, vont tout faire pour obliger les élites grecques à adapter leur pays au XXI° siècle en échange de leur aide. Ce faisant, jouant du fait que la Grèce ne représente que 2,5% du PNB de la zone Euro (3), ils explorent les mécanismes de stabilisation en temps de crise dont la zone Euro a besoin (4).

    3. Les dirigeants et les médias anglo-saxons utilisent la situation (comme l'année dernière avec le soi-disant tsunami bancaire venu d'Europe de l'Est qui allait emporter la zone Euro (5)) pour masquer l'évolution catastrophique de leurs économies et de leurs dettes publiques, et pour tenter d'affaiblir l'attractivité de la zone Euro à un moment où USA et Royaume-Uni ont un mal croissant à attirer les capitaux dont ils ont un besoin urgent. Parallèlement, Washington et Londres (qui, depuis l'entrée en vigueur du traité de Lisbonne, est totalement exclu de la gouvernance de l'Euro) seraient ravis de voir le FMI, qu'ils contrôlent parfaitement (6), s'introduire dans la gouvernance de la zone Euro.

    4. Les dirigeants de la zone Euro sont actuellement ravis de voir l'Euro baisser à 1,35 par rapport au Dollar. Ils savent très bien que ce n'est pas durable puisque le problème tendanciel est l'effondrement de la valeur du Dollar (et de la Livre sterling), mais ils apprécient ce « ballon d'oxygène » pour les exportateurs.

    5. Les spéculateurs (hedge-funds et autres) et les banques largement engagés en Grèce (7) ont un intérêt conjoint à essayer de provoquer un soutien financier rapide de l'Eurozone à la Grèce car, si jamais les Européens refusent de se ruer sur le chéquier (à la manière scandaleuse d'un tandem Paulson-Geithner avec AIG et l'ensemble de Wall Street en 2008/2009), les agences de notation leur auront involontairement joué un sale tour. En effet, la dégradation des notes de la Grèce plonge ce petit monde dans les affres de pertes financières importantes si, pour les banques, la valeur de leurs prêts à la Grèce se trouve diminuée d'autant ou si leurs paris contre l'Euro ne fonctionnent pas à terme (8).


    Comparaison 2009 des déficits et des parts du PIB de la zone Euro du Portugal, de l'Irlande, de la Grèce, de l'Espagne, de la France et de l'Allemagne - Source : Spiegel / Commission européenne, 02/2010

    Comparaison 2009 des déficits et des parts du PIB de la zone Euro du Portugal, de l'Irlande, de la Grèce, de l'Espagne, de la France et de l'Allemagne - Source : Spiegel / Commission européenne, 02/2010

    Goldman Sachs comme acteur de tragédie grecque … et des prochaines faillites souveraines

    Dans le « cas grec », comme dans toute aventure à suspens, il faut un « méchant » (ou pour reprendre la logique de la tragédie antique, un « deus ex machina »). Or, dans cette phase de la crise systémique globale, le rôle du « méchant » est en général tenu par les grands banques d'investissement de Wall Street, et plus particulièrement par leur chef de file, Goldman Sachs. Et le « cas grec » n'échappe pas à la norme puisqu’il apparaît que la banque d'affaire new-yorkaise a été directement impliquée dans le tour de passe-passe budgétaire qui a permis à la Grèce de se qualifier pour entrer dans l'Euro alors que ses déficits budgétaires réels auraient dû la disqualifier. Et oui ! C'est Goldman Sachs qui, en 2002, a mis sur pieds un de ces montages financiers astucieux dont elle a le secret (9) et qui, de manière presque systématique désormais, se retournent quelques années plus tard contre le client lui-même. Mais, qu'importe du moment que GS (Goldman Sachs) a pu accroître son profit !

    Dans le cas grec, ce que la banque d'affaire a proposé était très simple : monter un prêt invisible du point de vue budgétaire (accord Swap qui permettait de réduire fictivement l'ampleur du déficit public grec) (10). La responsabilité des dirigeants grecs de l'époque est bien entendu totalement engagée et ils devraient, selon LEAP/E2020, être soumis à des enquêtes politiques et judiciaires grecques comme européennes pour avoir trompé l'UE et leurs propres citoyens dans le cadre d'un processus historique majeur, la création de la monnaie unique européenne.

    Mais, soyons très explicite, la responsabilité de la banque d'affaire new-yorkaise (pour complicité) l'est tout autant, surtout quand on sait que le vice-président pour l'Europe de Goldman Sachs à l'époque était un certain Mario Draghi (11), actuel président de la Banque Centrale d'Italie et actuel candidat (12) à la succession de Jean-Claude Trichet à la tête de la Banque Centrale Européenne (13).

    Sans préjuger du rôle de M. Draghi dans l'affaire du prêt manipulateur de statistiques à la Grèce (14), on peut se demander s'il ne serait pas utile de le questionner sur ce sujet (15). En démocratie, la presse (16) comme les parlements (en l'occurrence, grec et européen) sont censés se charger de cette tâche. Etant donnée l'importance prise par GS dans les affaires financières mondiales ces dernières années, rien de ce que cette banque fait ne devrait laisser indifférents les gouvernements et les législateurs. C'est d'ailleurs Paul Volcker, l'actuel patron des conseillers économiques de Barack Obama, qui est devenu l'un des censeurs les plus stricts des activités de Goldman Sachs (17). Or, comme nous avions déjà eu l'occasion de l'écrire au moment de l'élection de l'actuel président américain, c'est la seule personne dans son entourage qui possède une expérience et une aptitude à prendre les mesures difficiles (18) et qui, en l'occurrence, sait de quoi, ou plutôt de qui, il parle.

    Dans cette même logique, et avec l'illustration du rôle néfaste de Goldman Sachs et des grandes banques d'affaires en général, en matière de transparence des activités financières et budgétaires publiques, LEAP/E2020 estime qu'il serait très utile à l'Union Européenne et à ses cinq cents millions de citoyens, d'interdire l'accès de toutes les fonctions dirigeantes financières, budgétaires et économiques (BCE, commission, banques centrales nationales) aux anciens responsables de ces mêmes banques d'affaires (19). La confusion des genres ne peut mener qu'à une plus grande confusion des intérêts publics et privés, qui ne peut se faire qu'au détriment de l'intérêt public européen.

    Pour commencer, la zone Euro pourrait d'ailleurs demander dès aujourd'hui au gouvernement grec d'arrêter de recourir aux services de Goldman Sachs puisque d'après le Financial Times du 28/01/2010, Athènes continue toujours à recourir à leurs services.

    Si le patron de Goldman Sachs se prend pour « Dieu » comme il l'a dit dans une récente interview (20), il est sage de supposer que sa banque et ses homologues peuvent se comporter comme des diables, et donc de se prémunir en conséquence. Ce conseil, selon notre équipe, est valable pour l'Europe mais aussi pour tous les autres continents. Il y a des « services privés » qui vont contre l' « intérêt collectif » : demandez aux citoyens grecs et aux propriétaires américains de maisons saisies par les banques !

    En conclusion, notre équipe propose un jeu édifiant à ceux qui veulent savoir où se trouve la prochaine crise de dette souveraine : cherchez quel état a eu recours à Goldman Sachs ces dernières années, et vous aurez une piste sérieuse (21) !


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    Notes:

    (1) Les récentes déclarations de l'ancien secrétaire d'Etat au trésor de G. W. Bush, Hank Paulson, selon lesquelles la Russie et la Chine auraient comploté pour faire chuter Wall Street à l'automne 2008 illustrent le degré de méfiance qui habite désormais les grands acteurs globaux. Source : DailyMail, 29/01/2010

    (2) Depuis quatre ans, notre équipe expose régulièrement les aberrations du système de mesure du PNB US ; nous ne reviendrons donc pas ici sur cet aspect très « grec » des statistiques américaines. Pour ce qui est de l'évolution de l'économie américaine dans les prochains mois, il suffit de constater que l'indice sectoriel du tonnage des transporteurs routiers est en chute libre en Janvier 2010, comme il l'avait été en fin de premier semestre 2008. Source : USAToday, 11/02/2010

    (3) Voir le graphique ci-dessous pour ramener le « cas grec » à de justes proportions en matière de PIB de la zone Euro.

    (4) Et dont le GEAB souligne la nécessité depuis quatre ans, ainsi que le large soutien public (à plus de 90% en moyenne d'après les GlobalEuromètres mensuels) dont bénéficierait une gouvernance économique de la zone Euro.

    (5) Nous rappelons à ce sujet que le GEAB n°33, au Printemps 2008, avait été l'un des rares médias a dénoncer le caractère mensonger et manipulateur de la grande peur d'un « tsunami bancaire » venu d'Europe de l'Est et qui était supposé emporter le système bancaire de la zone Euro. A l'époque, l'Euro avait plongé à des niveaux bien plus bas que ceux d'aujourd'hui … pour se relever quelques semaines plus tard. Nous invitons d'ailleurs ceux qui souhaitent bien comprendre la situation médiatique actuelle à relire le communiqué public du GEAB N°33.

    (6) Et le fait qu'un Français soit à sa tête ne change rien à cette situation.

    (7) Sources : Le Figaro, 12/02/2010

    (8) Cela dit, en la matière, la manipulation médiatique est remarquable. Ces derniers jours, on a vu/lu/entendu un peu partout que des sommes énormes étaient engagées contre l'Euro (pariant l'Euro à la baisse) … soit huit milliards de Dollars US. En fait de « sommes énormes », c'est une goutte d'eau dans l'océan du marché mondial des changes qui chaque jour se monte à plusieurs centaines de milliards USD. Source : Financial Times, 08/02/2010

    (9) Dans le même esprit hautement constructif pour les pays où elle exerce que celui qui l'a conduit aux Etats-Unis en 2006/2007 à jouer à la baisse pour son propre compte les produits financiers basés sur l'immobilier qu'elle vendait à ses clients.

    (10) Sources : Spiegel, 08/02/2010 ; Le Temps|1, 13/02/2010 ; Reuters, 09/02/2010

    (11) Pendant la préparation de l'entrée de l'Italie dans l'Euro, il était directeur général du Trésor italien. Sources : Banque d'Italie ; Wikipedia ; Goldman Sachs.

    (12) Très activement soutenu par les milieux financiers londoniens et américains comme nous nous en étions déjà fait l'écho, il y a quelques mois, dans notre bulletin… et bien entendu par Silvio Berlusconi. Source : Sharenet/Reuters, 10/02/2010

    (13) Son concurrent le plus sérieux est Axel Weber, actuel patron de la Bundesbank.

    (14) Quoiqu'il serait étonnant que le patron pour l'Europe de la banque en charge d'un prêt destiné à masquer une partie du déficit public d'un pays, et lui-même ancien patron du Trésor d'un pays voisin, ne soit pas au courant de l'opération.

    (15) Et, au vu de ses responsabilités passées, on ne peut qu'apprécier son sens de l'humour lorsqu'il appelle à un renforcement de la gestion économique de la zone Euro. Source : Les Echos, 13/02/2010

    (16) Qui se contente pour l'instant de recopier les articles anglo-saxons faisant jouer au cas grec le rôle du « tombeur des marchés mondiaux », et qui répète à longueur d'article que l'Euro tombe … alors qu'il est à un niveau que cette même presse estimait impossible à atteindre il y a seulement quatre ans.

    (17) Source : Reuters, 12/02/2010

    (18) Il appartient à ces générations d'Américains qui ont construit l' « empire US » d'après-guerre, qui savent sa fragilité et qui connaissent parfaitement son mode d'emploi, à la différence des Summers, Geithner et autres Rubin. Notre équipe fait rarement de compliments à Barack Obama, mais s'il continue à écouter des gens comme Paul Volker, il est indéniablement dans la bonne direction.

    (19) Notre équipe sait, pour en avoir connu, qu'il y eut une époque, il y a une trentaine d'années, où les banquiers d'affaires savaient intervenir en ayant à l'esprit l'intérêt à long terme de leurs clients. Cette époque est bien révolue et ils n'ont désormais en vue que leur propre intérêt à court terme. Il faut donc en tirer toutes les conséquences et leur interdire l'accès aux fonctions publiques-clés, plutôt que de prétendre réformer leur comportement. S'il y avait des enfants-banquiers d'affaires (comme il y a des enfants-soldats), on pourrait espérer en sauver certains de leur addiction aux profits à court terme ; mais pour les banquiers d'affaires adultes, c'est bien trop tard.

    (20) Source : Times, 08/11/2009

    (21) Du côté du secteur privé, demandez à Lehman Brothers, AIG, … ils pourront confirmer que c'est un bon indice.



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