• Tihange, Belgique, 01/07/2009 — “Want to risk it?”: prêts à prendre le risque ? C'est la question que Greenpeace a posée ce matin depuis la centrale nucléaire de Tihange, près de Huy. La banderole était déployée depuis un parapente à moteur. 4.000 ballons biodégrables ont ensuite été lâchés pour symboliser la dispersion de composés radioactifs. Un lâcher de ballons similaire a été organisé à la centrale nucléaire de Doel (Anvers). Les risques liés au nucléaire ne sont pas aussi improbables que ne le prétend Electrabel.

    Par ces actions, Greenpeace dénonce le régime d'assurance complaisant dont a bénéficé Electrabel et interpelle les politiques en charge du dossier. La fermeture des réacteurs est la meilleure assurance contre les risques liés au nucléaire. Les ballons évoquent la dispersion radioactive qui pourrait résulter d'un accident grave au niveau d'un réacteur mais il ne faut pas oublier que la vétusté des centrales ne fait qu'augmenter ce facteur « risques ».  Certains réacteurs belges seront, en effet, maintenus en service dix ans de plus que la durée de vie de 30 ans initialement prévue...

    La cartographie de la dispersion radioactive consécutive à un accident nucléaire grave à Tihange ou à Doel, réalisée avec l'Université de Vienne, permet de prendre conscience de l'ampleur de ce risque que l'industrie nucléaire cherche à minimiser. Les ballons sont munis de cartes-réponse qui  pourront aiguiller la population vers le site www.no-nukes-no-sorry.be où l'ensemble de la simulation est disponible.

    Distorsion de la concurrence
    Greenpeace rappelle par cette action symbolique et sans conséquences pour la population qu'Electrabel continue à bénéficier de « subsides indirects » pour son énergie. Le plafond de 300 millions d'€ admis pour la couverture de ses centrales est anormalement bas. Si le coût d'une couverture plus conforme aux risques liés au nucléaire devait lui être imposé et intégré au prix de l'électricité, le nucléaire ne serait financièrement plus compétitif. Les énergies renouvelables n'ont pas bénéficié d'un tel régime de faveur

    En matière de risques nucléaires, il semble évident que la meilleure façon de nous prémunir est d'anticiper la sortie du nucléaire. Des investissements massifs dans le secteur de l'efficacité énergétique et des énergies renouvelables sont nécessaires pour l'accélérer et la réussir. Mettre un terme aux privilèges d'Electrabel est une manière de le faire et de dégager des fonds pour doter la Belgique d'un approvisionnement énergétique suffisant et ne présentant pas les risques inacceptables liés au nucléaire. Greenpeace a consulté différents juristes et rédigé une proposition de loi intitulée « taxe sur les risques nucléaires » qui offre des pistes pour financer l'essor de l'efficacité énergétique et des renouvelables.  Par ailleurs, une capacité de remplacement se met en place en Belgique.

    Un sondage Ipsos, commandé par Greenpeace a permis d'établir que 3 Belges sur 4 sont prêts à entrer dans l'ère des renouvelables. La balle est clairement dans le camp des politiques. Qui voudrait prendre des risques aussi importants, mal assurés et parfaitement évitables ? Il n'est aujourd'hui plus possible de s'en tirer avec un « Sorry, on n'y a pas pensé ».

     Source : Greenpeace Belgique http://www.greenpeace.org/belgium/fr/news/risques-de-haut-vol-a-tihange


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  • ...ou pourquoi un végétarien utilisant un 4X4 peut produire moins de CO2 qu'un bon mangeur de viande à vélo....

    Le Belge consomme en moyenne 100kg de viande par an, soit environ 270g par jour. Même si cette consommation se situe dans la moyenne européenne, elle n'en demeure pas moins élevée (en Belgique, on recommande une consommation de maximum 75 à 100g de viande par jour). Et ceci n'est pas sans conséquences pour l'environnement et pour la santé.

    Viande et environnement

    La surconsommation de viande nécessite beaucoup de ressources : il faut 10 kg d'orge ou de blé pour produire un kilo de viande. Et il faut cinq fois plus d'eau pour produire des protéines de bœuf que des protéines de soja.

    Manger beaucoup de viande engendre une agriculture intensive car il faut produire d'importantes quantités de végétaux pour nourrir les animaux. A titre d'exemple, en France, l'essentiel de la culture céréalière sert à nourrir des animaux. Cette agriculture consomme directement ou indirectement de l'énergie fossile (pour la fabrication des engrais et pesticides et pour les machines agricoles) et engendre donc des émissions de CO2. Au niveau du réchauffement climatique, la production d'un kilo de bœuf engendre près de 80 fois plus de gaz à effet de serre (GES) qu'un kilo de blé et représente l'équivalent de 70 km en voiture ! La production de viande émet en outre d'autres gaz à effet de serre : en se décomposant, les engrais azotés émettent du protoxyde d'azote, 300 fois plus "réchauffant" que le CO2, et par ailleurs les ruminants émettent du méthane, un gaz 23 fois plus "réchauffant" que le CO2, à cause de la fermentation des plantes dans leur système digestif. Le bœuf et le porc sont surtout sources d'émissions de méthane, le mouton de protoxyde d'azote et la volaille de CO2. Le niveau d'émission est très haut pour le bœuf et le mouton et faible pour le porc et la volaille.

     

    viandeVoiture 

     

    En 2000, les émissions attribuées à la consommation de viande atteignaient environ 7,1 millions de tonnes d'équivalent CO2. Or les habitudes de consommation peuvent avoir un impact significatif sur les émissions indirectes. Une réduction de consommation de bœuf de 10% compensée par une augmentation de la consommation de volaille (afin de maintenir la consommation totale inchangée) pourrait réduire les émissions totales de gaz à effet de serre d'environ 0,9 millions de tonnes d'équivalent CO2. Si en plus on le remplace plutôt par des protéines végétales, le score s'améliore encore ! Songeons encore à ceci : l'agriculture que l'on appelle traditionnelle, et qui est en fait intensive, n'a que cinquante ans. Avant, tout était "bio" (dans le sens pas d'utilisation d'engrais chimiques ou de pesticides) ! Et la consommation était bien moindre...

     

     view

    Viande et santé

    Une alimentation saine, équilibrée et diversifiée constitue la clé de notre santé. Elle doit être adaptée à nos besoins et à notre métabolisme. Or, notre panier alimentaire est, en général, trop unilatéralement constitué d'hydrates de carbones (sucres), de graisses et de viande. La consommation régulière de viande, importante dans nos pays riches, est un phénomène récent. Mais nous en consommons trop et cet excès déséquilibre le régime alimentaire. Excès de protéines, excès de lipides, et particulièrement d'acides gras saturés, sources du fameux "mauvais cholestérol" : tout cela contribue aux risques d'ennuis cardio-vasculaires, d'obésité, de rhumatismes...

    D'autre part, plusieurs études ont montré qu'un rapport existe entre la consommation d'une grande quantité de viande rouge et l'augmentation du nombre de cancers du gros intestin. Une alimentation équilibrée peut non seulement prévenir les risques de cancer de l'estomac et des intestins, mais également diminuer les risques d'autres formes de cancer telles que le cancer du sein, du poumon, de la prostate et de l'utérus.

    Que faire ?

    Il s'agit de trouver la bonne combinaison. C'est-à-dire davantage de fruits et légumes, moins de viande et de graisses animales et surtout une nourriture variée. Non seulement on varie ainsi les plaisirs, mais on s'assure également un apport suffisant en substances protectrices contenues dans les différents aliments. Voici quelques conseils bien utiles pour réduire notre impact sur l'environnement et préserver notre santé :

    - Diminuons notre consommation de viande.
    Pour un adulte, il est recommandé de consommer 100 g de viande trois à quatre fois par semaine. Et n'abusons pas de la charcuterie : très riche en graisses, elle joue un grand rôle dans l'excès de cholestérol qui cause tant de maladies cardiovasculaires. De plus, elle fait la part belle aux additifs (colorants et conservateurs).

    -Varions les sources de protéines.
    La consommation de protéines animales est nécessaire mais l'abus de viande peut nuire à la santé. En alternant viandes rouges et blanches, poissons, oeufs, fromages et protéines végétales (soja, pois chiches, lentilles...), on peut varier sa ration quotidienne de protéines en limitant les risques de priver l'organisme d'un constituant essentiel. Les protéines végétales comme les lentilles, le soja, les céréales ont l'avantage d'être en grande partie composés d'acides gras insaturés, c'est-à-dire de fournir le bon cholestérol, celui qui protège nos artères.

    - Consommons plus de fruits et légumes.
    Les fruits et légumes constituent la base d'une alimentation saine. Ils stimulent le transit intestinal et contiennent un grand nombre de substances protectrices. Leur effet bénéfique est dû à plusieurs substances et surtout à leur combinaison à l'état naturel : les vitamines, les sels minéraux, les fibres alimentaires et les autres substances végétales.

    - Préférons les produits locaux, de saison et issus d'une agriculture respectueuse de l'environnement.
    Les produits locaux et de saison réduisent le recours aux transports aériens et routiers. De plus, les produits frais contiennent généralement moins de conservateurs chimiques que les produits parcourant de longues distances. 1kg d'agneau de Nouvelle-Zélande acheminé par avion a demandé 4 à 5 fois plus d'énergie qu'un agneau élevé localement. Un fruit importé hors saison par avion consomme pour son transport 10 à 20 fois plus de pétrole que le même fruit produit localement et acheté en saison. D'autre part, la viande biologique est peut-être plus chère mais si nous limitons notre consommation de viande, la dépense finale sera moindre, avec un bénéfice évident pour notre palais et notre santé. Consommons moins mais mieux !

    En outre, remplacer une fois par semaine la viande du repas par des protéines végétales permet de réduire son empreinte écologique de 1000 m² par an (pour en savoir plus sur l'empreinte écologique et calculer la vôtre : www.ibgebim.be).

    Globalement, on peut donc dire que manger moins de viande permet :

    - de diminuer les émissions de gaz à effet de serre

    -de cultiver autre chose et de nourrir ainsi plus de personnes avec une même surface

    - d'être en meilleure santé (moins de risque de cancer, d'obésité...)

    En savoir plus

    - "La consommation de viande bovine dans le monde et dans l'Union européenne : évolutions récentes et perspectives ", Vincent Chatellier, Hervé Guyomard, Katell Le Bris, INRA, 2003

    - "Réduction des émissions de gaz à effet de serre et flux de matières" - Intitut Wallon - Vito - Institut pour un Développement Durable, 2001

    - "Guide écologique de la famille", Claire Le Bouar, Marie-France Belotti, Patricia Ravet, éd. Sang de la terre, Paris, 1999.

    - www.manicore.com : facteurs d'émissions de CO2

    - www.cancer.be : lien entre viande rouge et cancer

    - www.wwf.be : viande et empreinte écologique

    - A découvrir également : http://www.ecoconso.be/  

    - A tout ces facteurs écologiques et sanitaires, il faut rajouter l'atroce et permanente souffrance animale engendrée par notre voracité criminelle, inhumaine, compulsive et polluante.  

    earthlings

    Earthling, signifie un habitant de la terre. C'est le titre d'un très beau film documentaire, narré par Joachim Phoenix (Gladiator). Le film est un plaidoyer pour tous les habitants de la planète, y compris les animaux, il dénonce leur exploitation ainsi que les abus de notre société de consommation moderne.

      -> ATTENTION les images que vous allez voir ne sont pas des cas isolés et certaines scènes peuvent heurter le spectateur sensible. Ce sont les standards industriels pour les animaux élevés pour la compagnie, la nourriture, l'habillement, le divertissement, la recheche. C'est inhumain et pourtant c'est une réalité que nous avons construite et sur laquelle nous devons aujourd'hui ouvrir les yeux et agir :

    Voir le film "Earthling"http://video.google.fr/videoplay?docid=4093730216074063220

    "Du point de vue du Dharma, tous les vivants sont considérés comme égaux. Nous autres, êtres humains, sommes en mesure de nous passer de viande. En tant qu'être humain, je pense que notre nature profonde nous porte au végétarisme, ainsi qu'à faire tout notre possible pour éviter de nuire aux autres espèces ."

    Le Dalaï Lama

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Dala%C3%AF-lama

     

    Arc-en-ciel'ment vôtre

    Natalia & Romano


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  • Sortie du documentaire "Nos enfants nous accuseront", de Jean-Paul Jaud.

    ..." Regardez autour de vous et vous verrez qu'un pourcentage important de gens qui habitent notre planète est atteint d'une maladie que la science croit liée aux facteurs environnementaux. Cette génération d'enfants est la première de l'histoire moderne à être en moins bonne santé que ses parents "...

    ..." Chaque année en Europe 100.000 enfants meurent de maladies causées par l'environnement. 70 % des cancers sont liés à l'environnement dont 30 % à la pollution et 40 % à l'alimentation. Chaque année en France on constate une augmentation de 1,1 % des cancers chez l'enfant. En France l'incidence du cancer a augmenté de 93 % en 25 ans chez l'homme. " ...

    Bande annonce du film :

    http://nosenfantsnousaccuseront-lefilm.com/bande-annonce.html

    " Vous participez à un système machiavélique de manière plus efficace en obéissant à ses ordres et décrets. Un tel système ne mérite pas l'allégeance. L'obéissance à ce système équivaut à s'associer à l'enfer. Une personne intelligente résistera de toute son âme à ce système diabolique. "

    Mahatma Gandhi

     

    Arc-en-ciel'ment vôtre

    Romano


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  •  
    L'histoire des choses:
     
    D'où viennent les choses que nous achetons ?
    Où vont-elles quand on les jette ?
     
     
     
     
     

    ...En 30 ans, nous avons perdu près de 30 % de tout ce qui vit sur Terre...

     
    Source : http://wwf / www.wwf.fr

    Dans son rapport Planète vivante, le Fonds mondial pour la nature (WWF) a livré une estimation de l'état des écosystèmes naturels de la planète, notamment forestiers, aquatiques et marins. Ce chiffre de 30 % sur 30 ans est une moyenne. Pour les écosystèmes d'eau douce, la perte est de 50 %, pour les écosystèmes forestiers, elle est de 10 %, pour les écosystèmes marins, 30 %.

    Une espèce sur 4 est menacée chez les mammifères, Une sur 8 chez les oiseaux, Une sur 3 chez les poissons ou les amphibiens. Source : Union mondiale pour la nature (UICN) /
    http://www.uicn.org

    Mise à jour en 2006, la liste rouge des espèces menacées à l'échelon mondial, dressée par l'UICN, comporte 16 119 espèces.

    En 100 ans, 50 % des zones humides ont disparu. Source : Convention de Ramsar /
    http://www.ramsar.org

    Depuis 1900 la moitié des zones humides du monde ont disparu. Ce sont des milieux où l'eau se mêle à la terre. Les zones humides rassemblent les tourbières, les étangs des plaines intérieures, les prairies humides alluviales ou encore les marais littoraux, les forêts humides et jusqu'aux plus petites mares.

    Il ne reste que 6000 tigres en Asie. Alors qu'ils étaient 100 000 il y a un siècle. Source ; Convention de Washington /
    http://www.cites.org

    Les différentes estimations donnent une fourchette de 5 000 à 7 000 individus appartenant à 5 sous-espèces. Les tigres du Bengale sont les plus nombreux. L'aire de répartition du tigre va de l'Inde et de la Russie jusqu'en Chine et en Asie du Sud-Est. C'est un animal qui a besoin d'un vaste territoire, de 10 à 1 000 km2, selon l'abondance des proies. Les tigres de Sibérie ont besoin des plus vastes territoires. La chasse au tigre est à présent partout illégale et le commerce international des tigres et de leurs produits est complètement interdit par la Cites. Pourtant, la destruction de l'habitat continue à un rythme rapide, des tigres vivants sont vendus illégalement dans le commerce des animaux de compagnie exotiques, des peaux de tigres sont vendues et achetées, et certaines parties de cet animal sont recherchées comme apportant un bénéfice présumé pour la santé.

    L'homme n'est qu'une espèce parmi les deux millions officiellement recensées. Source : Unep /
    http://www.unep.org

    Ce chiffre correspond aux espèces décrites par les scientifiques, soit quelque 1,75 million d'espèces. On découvre et on nomme environ 15 000 espèces par an. Chez les vertébrés (poissons, oiseaux, reptiles, amphibiens, mammifères), les espèces décrites sont 45 000. Il y en aurait peut-être au total 50 000. Les champignons sont moins bien connus : 70 000 espèces décrites sur le million qui existeraient sur la planète. C'est encore plus vrai avec les bactéries et les virus. Les estimations sur le nombre total d'espèces vont de 3 à 100 millions.

    Dans les forêts tropicales humides vit 50 % de la faune et de la flore mondiales.

    Ces sont dans les forêts tropicales humides que l'on recense la plus grande densité et diversité d'espèces.

    Pour 3 milliards de personnes sur la planète, le bois est la principale source d'énergie. Source : Conseil mondial de l'énergie - WEC /
    http://www.worldenergy.org

    Il s'agit de tous les biocombustibles y compris le charbon de bois.

    Dans le monde, chaque minute, 28 hectares de forêts sont détruits. Source : Organisation des Nations-Unies pour l'alimentation et l'agriculture /
    http://www.fao.org

    Par an,c'est l'équivalent d'un pays comme la Grèce. Selon les années, la déforestation touche de 13 à 15 millions d'hectares.

    Dans le monde, 75 % de la population se soigne avec des plantes. Source : OMS /
    http://www.oms.org

    C'est variable selon les pays. En Chine par exemple, 30 à 50 % de la consommation totale de médicaments sont des préparations traditionnelles à base de plantes.

    50 % de nos médicaments viennent de la nature. Source : Programme des Nations Unies pour l'Environnement /
    http://www.pnue.org

    Le paludisme tue 2 millions de personnes chaque année. Source : OMS / http://www.oms.org

    En fait le chiffre serait, selon un rapport de l'OMS, de 1,1 à 1,3 millions de morts par an directement imputables au paludisme sur la période 1999/ 2004.

    En Europe, 15 à 40 % des plantes auront disparu avant cent ans. Source : Programme des Nations Unies pour l'Environnement /
    http://www.pnue.org

    En Europe, 84 % des plantes cultivées dépendent directement des insectes pour leur pollinisation. Source : Institut national de la recherche agronomique/ http://www.inra.org

    80 % des glaces du Kilimandjaro ont fondu en un siècle. Source : Professeur Lonnie Thompson, université de l'Ohio

    Plus exactement entre 1912 et 2002.

    Aujourd'hui, le rythme d'extinction des espèces est 100 à 1000 fois plus élevé que le rythme habituel. Source : Union mondiale pour la nature (UICN) /
    http://www.uicn.org

    Si tout le monde consommait aujourd'hui comme un Français, il faudrait trois planètes pour satisfaire tout le monde. Source : $wwf / http://www.wwf.fr

    40 % de la banquise arctique a fondu depuis 1960. Source : Nasa / http://www.nasa.org

    Il s'agit du volume des glaces de mer et non de leur surface. La Nasa a mesuré une diminution de l'épaisseur moyenne de cette banquise. La diminution de sa superficie est de 15 %.

    Il reste aujourd'hui 22 000 ours blancs sur la planète. L'espèce pourrait disparaître d'ici 100 ans. Source : Union mondiale pour la nature (UICN) /
    http://www.uicn.org

    L'UICN donne une fourchette de 20 à 25 000 individus. La disparition dans un siècle serait concomitante avec celle de la banquise arctique sous l'effet du changement climatique.

    http://bellaciao.org:80/fr/spip.php?article69705
     
     

     

    ...La moitié des primates sont menacés par les activités humaines...


    La moitié des 634 espèces de primates de la planète risque de disparaitre, d'après un rapport de la Société internationale de primatologie, réunie en congrès en Ecosse.

    En se basant sur l'étude des singes, lémurs et autres cousins de l'homme la plus vaste jamais menée, les spécialistes lancent une mise en garde. Des espèces allant du gorille géant des montagnes d'Afrique centrale au plus petit lémurien de Madagascar sont sur la liste rouge des espèces menacées de l'Union internationale pour la protection de la nature.

    En Asie par exemple, plus des deux-tiers des primates sont classés comme vulnérables, en danger ou grave danger d'extinction. "Ce qui
    arrive en Asie du sud-est est terrifiant" affirme Jean-Christophe Vie, responsable adjoint du programme de l'Union internationale pour la protection de la nature. "Un tel niveau d'alerte, cela ne s'est jamais vu pour aucune autre espèce".

    En Afrique également, onze variétés de singes rouges dit colobe sont en danger de disparaître.

    http://canadianpress.google.com:80/article/ALeqM5jIMnWsZLG7z9IlBkL-kX-uTKMPJA
     
     

     

    ...Les dates d'épuisement des richesses exploitables de notre planète au rythme actuel de consommation...

    2021 : fin de l'argent
    2025 : fin de l'or et du zinc
    2028 : fin de
    l'étain
    2030 : fin du plomb
    2039 : fin du
    cuivre
    2040 : fin de l'uranium
    2048 : fin du
    nickel
    2050 : fin du pétrole
    2064 : fin du platine
    2072 : fin du
    gaz naturel
    2087 : fin du
    fer
    2120 : fin du
    cobalt
    2139 : fin de
    l'aluminium
    2158 : fin du
    charbon

    Notre planète n'est pas infinie. On le sait. Ses ressources sont limitées et ne peuvent satisfaire ad vitam eternam les exigences voraces de milliards d'êtres humains.

    Nous devons anticiper la pénurie proche des matières premières en vivant tout simplement autrement. Sinon des guerres terribles risquent d'éclater dans un futur proche à la surface de tout le globe pour l'accaparement des gisements restants, atomisant les villes et faisant un carnage parmi les populations. Cela en moins d'une petite génération!

    Si nous voulons éviter le pire, retroussons nos manches! Une nouvelle civilisation reste à inventer, ici et maintenant, plus propre, plus économe, plus respectueuse et dont l'objectif premier soit réellement le bonheur de tous et non le profit égocentrique de quelques uns au détriment de tous les autres.


    D'après Science et Vie hors série N° 243, construire un monde durable, de Juin 2008.

     
     


    "Earth song"

    de Michael Jakson :

     
     
     

     
    " Nous n'héritons pas de la terre de nos parents, nous l'empruntons à nos enfants"
     
    Antoine de Saint-Exupéry
     

     

      Arc-en-ciel'ment vôtre

      Natalia & Romano


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  •  
     
    ​​​​Fin octobre, le Commissaire européen à l'Environnement, Stavros Dimas, s'est courageusement opposé aux grandes compagnies de l'agro-alimentaire en proposant l'interdiction de la culture de deux maïs OGM (le Bt11 et le 1507) développés par les firmes Syngenta et Pioneer/Dow.

    ​​​​Des scientifiques ont en effet démontré que la culture de ces OGM censés combattre des insectes nuisibles au maïs pouvait avoir des conséquences graves, notamment sur des insectes non nuisibles du maïs, comme le papillon monarque ou sur des organismes non ciblés comme des oiseaux.


    ​​​​Récemment, il a également été prouvé que les écosystèmes aquatiques pouvaient aussi être affectés.


    ​​​​Si la proposition de Dimas était adoptée, il s'agirait d'un véritable tournant... Très favorable aux OGM, la Commission a jusqu'à présent toujours donné son feu vert aux demandes d'autorisation d'OGM. Et les autres Commissaires européens, par peur de froisser les puissants intérêts pro-OGM, notamment américains, risquent de s'opposer à l'initiative courageuse de Stavros Dimas.


    ​​​​Mais celui-ci vient de confirmer publiquement sa position : « Le risque est trop élevé pour l'environnement selon plusieurs études scientifiques récentes, a indiqué M. Dimas à Bruxelles le 22 novembre. J'envisage de donner un avis négatif pour la demande d'autorisation. »


    ​​​​Il faut absolument soutenir la position prise par Stravros Dimas, qui, si elle est adoptée par la Commission européenne, sera le premier rejet d'OGM dans l'histoire de la Commission européenne et représentera un pas décisif pour une Europe sans OGM.


    ​​​​Une mobilisation massive est nécessaire pour cette opportunité historique !


    ​​​​Cap sur les 100.000 signatures !


    ​​​​Le plus grand nombre possible d'Européens doivent interpeller la Commission européenne pour que la santé publique et l'environnement priment sur les intérêts de quelques multinationales et que les maïs Bt11 et 1507 ne soient pas autorisés.


    ​​​​Signez et faites signer la pétition à destination de Manuel Barroso, Président de la Commission européenne, et aux Commissaires Dimas, Kyprianou (consommateurs), Fischer-Boel (agriculture) et Barrot (transports).


    ​​​​Plus de 75.000 européens l'ont déjà signée en quelques semaines, dont 10.000 en France...


    ​​​​La pétition française s'adresse également à Jacques Barrot, Commissaire européen aux transports, car il votera également sur la proposition de Stravros Dimas et doit tenir compte de l'avis des citoyens français et de la nouvelle ligne politique française sur les OGM à l'issue du Grenelle de l'environnement.


    ​​​​Signez la pétition :

    http://write-a-letter.greenpeace.org/332


    ​​​​Pour saisir cette opportunité historique, faites circuler cette pétition dans tous vos réseaux...

    http://www.alterinfo.net


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