• "Notre peur la plus profonde n'est pas que nous ne soyons pas à la hauteur,

    Notre peur la plus profonde est que nous sommes puissants au delà de toute limite,

    C'est notre propre lumière et non pas notre obscurité qui nous effraie le plus.

    Nous nous posons la question : ' Qui suis-je, moi, pour être brillant, talentueux et merveilleux ?

    En fait, qui êtes-vous pour ne pas l'être ?

    Vous êtes un enfant de Dieu. Vous restreindre et vivre petit ne rends pas service au monde,

    L'illumination n'est pas de vous rétrécir pour éviter d'insécuriser les autres,

    Nous sommes nés pour rendre manifeste la gloire de Dieu qui est en nous,

    Elle ne se trouve pas seulement chez quelques élus : elle est en chacun de nous, et au fur et à mesure que nous laissons briller notre propre lumière, nous donnons inconsciemment aux autres la permission de faire de même.

    En nous libérant de notre propre peur, notre présence libère automatiquement les autres..."

    Extrait du discours prononcé par Nelson Mandela lors de son intronisation à la présidence de la République de l'Afrique du Sud, 1994 (écrit par une femme : Marianne Williamson).

    ... Jouez vous aussi votre rôle en diffusant ces textes qui élèvent l'âme... et lui permet d'éffleurer l'Esprit...

    Arc-en-ciel'ment vôtre

    Natalia et Romano


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  • Le "bon temps des colonies" n'est "bon" que si on n'y regarde pas de trop près et qu'on pratique la mémoire sélective et le négationisme...

    [George Monbiot - The Guardian - 08/01/2008 - Trad. Grégoire Seither]

    Quand l'empire britannique organisait la famine et interdisait l'aide aux victimes

    Dans son livre, "Late Victorian Holocausts", publié en 2001, Mike Davis raconte les famines des années 1870 qui ont tué entre 12 et 29 millions de personnes en Inde. L'originalité de l'étude de Davis est de démontrer que, loin d'être une fatalité, ces millions de morts sont la cause directe d'une politique de la couronne britannique.

    En effet, quand, en 1876, le courant marin El Niño a provoqué une sécheresse suivie d'une famine dans la province de Decca, les réserves de riz et de blé en Inde étaient au plus haut. Mais le Vice-Roi des Indes, Lord Lytton, plutôt que d'utiliser ses réserves pour venir en aide aux populations frappées par la famine, décida, contre l'avis de ses conseillers, d'exporter le blé et le riz vers l'Angleterre. Entre 1877 et 1878, au sommet de la famine, l'Inde a exporté une quantité record de 6,4 millions de bushels de blé.

    Quand les organisations caritatives anglaises proposèrent d'envoyer du blé et du riz en aide d'alimentaire d'urgence, les marchands de blé, inquiets que cela pourrait provoquer une baisse du prix du blé et donc réduire leurs bénéfices, obtinrent de la part de l'administration des mesures douanières en vue de "décourager autant que possible l'aide d'urgence aux populations affectées".

    Le parlement britannique fit voter la loi "Anti-contributions charitables" (Anti-Charitable Contributions Act) en 1877 qui interdisait "sous peine de prison, les donations charitables provenant de fondations privées et qui pourraient interférer avec la fixation par le marché des prix céréaliers". L'unique aide charitable autorisée était le regroupement des populations affamées dans des camps de travail - mais on y refusait l'accès à toute personne trop malnutrie pour avoir la force de travailler.

    Ceux qu'on admettait dans les camps devaient réaliser des durs travaux de terrassement et d'assèchement, tout en recevant une ration alimentaire plus faible que celle octroyée par les nazis aux prisonniers du camp de Buchenwald. En 1877, la mortalité dans les camps de travail était de 94%.

    Alors que des millions mourraient dans les campagnes, le gouvernement impérial - qui avait besoin d'argent pour financer la guerre en Afghanistan - lança une campagne militaire "dans le but de recouvrir les arriérés d'impôts accumulés par les paysans lors de la sécheresse". Le zèle impitoyable des collecteurs d'impôts, soutenus par la brutalité de l'armée britannique et des ses auxiliaires, acheva de ruiner ceux qui avaient survécu à la famine.

    Même dans les régions traditionnellement exportatrices de céréales, les politiques gouvernementales - exactement comme celles de Staline en Ukraine - causèrent la famine et tuèrent des millions de personnnes. Ainsi dans les provinces du Nord-Ouest, l'Oud et le Pendjab, qui avaient connues des récoltes record dans les trois années précédentes, au moins 1,25 millions de personnes moururent de faim - tandis que des convois militaires protégeaient les charrois de blé et de riz transportés vers les ports, pour être exportés. (...)

    La sale guerre oubliée contre les Mau Mau en 1950

    Trois livres récents - "Britain's Gulag" par Caroline Elkins, "Histories of the Hanged" par David Anderson, et "Web of Deceit" par Mark Curtis - racontent comment, dans les années 1950, les colons blancs et les troupes britanniques écrasèrent la révolte des Mau Mau au Kenya.

    Chassés des meilleures terres agricoles et privés de droits politiques, les membres de l'ethnie Kikuyu tentèrent d'organiser la résistance contre l'arbitraire colonial. Quand des milices armées Kikuyu attaquèrent des fermes de colons blancs, la couronne britannique réagit en déportant près de 400 000 personnes dans des camps de concentration. Dans ces camps, tortures et exécutions étaient quotidiennes.

    Afin de "priver les rebelles du soutien de la population", le reste de la population Kikuyu (soit près d'un million de personnes) fut regroupé de force dans des "villages fortifiés" où les conditions sanitaires étaient déplorables. L'ethnie Kikuyu perdit la plus grande partie de ses terres dans l'opération - au profit des propriétés des colons ou d'autres groupes ethniques plus dociles vis à vis de l'administration coloniale.

    Dans les camps de concentration, l'armée donna la pleine mesure de la "guerre anti-terroriste", s'inspirant des méthodes de l'armée française en Indochine. Les prisonniers étaient systématiquement torturés afin qu'ils dénoncent les chefs du mouvement.

    Les méthodes d'interrogatoire courantes étaient - selon de très nombreux rapports officiels - de "couper les oreilles au rasoir, transpercer les tympans, brûler les yeux avec le bout d'une cigarette allumée, fouetter ou bastonner jusqu'à la mort, verser de la paraffine sur un membre d'un groupe de suspects et le bruler vif afin de faire parler les autres".

    Les soldats britanniques s'équipaient de sécateurs afin de couper les testicules ou les doigts des suspects interrogés. On retrouvera ces méthodes dans les années 1970, en Irlande du Nord ainsi que - plus récemment - en Irak.

    Très souvent les interrogatoires étaient confiés à des auxiliaires de l'armée, recrutés parmi les colons locaux. Dans un témoignage de l'époque, l'un de ces colons raconte avec enthousiasme comment il a "travaillé un rebelle" : "Quand j'en ai eu fini avec lui, non seulement je lui avais coupé les couilles, mais en plus il n'avait plus d'oreilles et son oeil droit pendait hors de l'orbite".

    Le célèbre photographe de guerre Don McCullin, qui participa à la campagne anti-Mau Mau lors de son service militaire, raconte que, lors des patrouilles, les soldats avaient reçu la consigne qu'ils pouvaient librement ouvrir le feu sur n'importe qui, sans sommation, "à condition que la personne en question soit noire" (. . .)

    [Dans les mémoires de la mission africaine (Letters from the African Mission - 1930-1960 - SVD), un missionnaire raconte comment les écoliers noirs se rendant à l'école à cette époque étaient pris pour cible par les soldats. "Ils s'amusaient à faire courir les enfants dans les champs et leurs tiraient dessus comme s'ils étaient des perdrix. Une jeune fille a été grièvement blessée et abandonnée sur la route par les soldats. Quand nous nous sommes plaints à l'armée, le commandant nous a répondu qu'il était dans l'incapacité d'identifier les 'mauvais éléments' qui se livraient à ce genre d'actions et nous a recommandé de ne plus laisser sortir les enfants sans une escorte blanche. Or ce n'est pas des actions de mauvais éléments, mais bien un comportement général de notre armée.

    Quand aux jeunes filles dans les villages ou dans les champs, elles risquaient à tout moment d'être violentées par les soldats, qui faisaient de véritables razzias nocturnes pour se procurer 'de la chair fraiche'. Un de nos chapelains a essayé de sermonner ces jeunes hommes qui, en Angleterre, n'oseraient pas se comporter ainsi vis à vis de civils innocents. Ils lui ont répondu qu'on n'était pas en Angleterre et qu'il ne s'agissait de que de nègres sauvages qui ne connaissaient pas de sentiments humains".]

    Ce ne sont là que deux exemples parmi plus de vingt récits d'atrocités supervisées et organisées par le gouvernement britannique ou par les colons britanniques au cours du XXè siècle : parmi ces massacres, citons par exemple le génocide des Tasmaniens, les punitions collectives contres la population en Malaisie, les bombardements aveugles de villages dans le Sultanat d'Oman, la sale guerre au Nord-Yémen dont 90% des victimes furent des civils, l'évacuation forcée des habitants indigènes de Diego Garcia pour faire place à une base secrète de l'armée U.S. et britannique. . .

    http://books.guardian.co.uk/comment/story/0,,1674478,00.html


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  • Bonjour,

    Un nombre important d'associations (avec notamment Greenpeace, Les Amis de la Terre, la Confédération Paysanne, Inf'OGM, Via Campesina, Sciences citoyennes, Sherpa, Editions la Découverte) se sont engagés pour la diffusion du film "Le monde selon Monsanto, de la dioxine aux OGM, une multinationale qui vous veut du bien" de Marie-Monique Robin.

    C'est une enquête rigoureuse et approfondie sur une multinationale, une multinationale productrice de l'agent orange, de la dioxine, de l'hormone de croissance, du Round Up et des OGM. Les résultats de l'enquête, menée depuis quatre ans, sont implacables.

    Nous vous invitons à faire circuler l'information dans tous vos réseaux, à soutenir ce film et le livre (plus complet) qui va paraître aux Editions de la Découverte le 6 mars.

    Bien sûr, la réalisation du film et sa diffusion ne sont pas du goût de Monsanto, qui dispose de nombreux moyens de pression et n'hésite pas à se débarrasser de ses opposants, d'une manière ou d'une autre comme l'illustre le film : sa diffusion la plus large possible sera une première garantie pour la réalisatrice et l'avenir du film.

    Le DVD va être disponible dès le 11 mars en exclusivité sur arteboutique.com et dans les magasins Nature et Découverte.

    En attendant, ne ratez pas la diffusion sur ARTE le 11 mars à 21 heures, faites circuler l'information, réservez votre soirée, voyez le avec des amis, organisez une réunion autour d'une diffusion publique.

    Au moment où est discutée la loi sur les OGM, c'est un outil précieux !

    D'autres moyens de diffusion et d'action sont en cours de préparation, nous vous en tiendrons informés dès qu'ils seront opérationnels.

    D'ores et déjà, voici quelques liens utiles ci-dessous.

    Amicalement,

    http://www.rue89.com/2008/02/16/ogm-quand-monsanto-seme-la-terreur

    http://www.arte.tv/fr/connaissance-decouverte/LemondeselonMonsanto/1912794.html

      Arc-en-ciel'ment vôtre

      Romano PROLLO


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  • Le chant du cygne de l'OTAN 


    Par Mike Whitney, le 13 février 2008


    ​​​​C'était censé être une « bonne guerre, » une guerre contre le terrorisme, une guerre de libération. Elle devait braquer les yeux du monde sur l'armement avant-gardiste des États-Unis, sur ses troupes d'élite et son écrasante puissance de feu. Elle était censée démontrer, une fois pour toutes, que la seule superpuissance mondiale ne peut plus être battue, que l'on ne peut lui résister, et que Washington pourrait déployer ses troupes partout dans le monde et écraser à volonté ses adversaires.

    ​​​​Ensuite, tout a dérapé. La guerre s'est écartée du scénario du Pentagone. Les Taliban ont battu en retraite, attendu, se sont regroupés, et ont riposté. Ils ont engagé le soutien pachtoune et les chefs tribaux, qui pouvaient voir que jamais les États-Unis n'honoreraient leurs engagements, que l'ordre ne serait jamais rétabli. L'Opération Enduring Freedom (liberté immuable) n'a apporté ni paix ni prospérité, juste l'occupation. Sept années ont passé et l'Afghanistan est toujours gouverné par les seigneurs de guerre et les marchands de drogue. Rien ne s'est amélioré. Le pays est un foutoir et son gouvernement une imposture. L'humiliation de l'occupation étrangère persiste tandis que la tuerie continue sans perspective de fin.
    ​​​​La guerre n'est pas de la politique étrangère. C'est du carnage. Sept ans plus tard, c'est toujours l'hécatombe. Les Talibans ont pris le contrôle de plus de la moitié de l'Afghanistan. Ils ont mené des opérations militaires dans la capitale, Kaboul. Ils sont établis à Logar, Wardak, Ghazni et ils contrôlent de vastes étendues territoriales à Zabul, Helmand, Kandahar et Urzgan. Maintenant, ils s'apprêtent à accélérer les opérations et à monter une offensive de printemps, ce qui signifie que la violence ne fera que s'intensifier.

    ​​​​L'approche des Talibans est méthodique et délibérée. Ils ont démontré pouvoir survivre aux plus dures conditions et obtenir des victoires tactiques contre un ennemi mieux équipé. Ils sont très motivés et pensent que leur cause est juste. Après tout, ils ne combattent pas pour occuper une nation étrangère, ils luttent pour défendre leur propre pays. Ça renforce leur détermination et maintient élevé leur moral. Quand l'OTAN et les troupes étasuniennes quitteront l'Afghanistan, les Talibans resteront, tout comme ils l'ont fait il y a 20 ans, quand les Russes sont parti. Aucune différence. L'occupation étasunienne sera juste une autre annotation dans l'histoire tragique du pays.

    ​​​​Les États-Unis n'ont rien gagner de leur invasion de l'Afghanistan. Leurs troupes ne contrôlent même pas un pouce carré de terre afghane. À l'instant où un soldat lève les talons, le terrain revient à la population autochtone. Ça ne changera probablement pas non plus. Le général Dan McNeill a récemment déclaré que, « Si les militaires étasuniens suivaient leur propre doctrine contre-insurectionnelle, les États-Unis auraient besoin de 400.000 troupiers pour vaincre la résistance tribale pachtoune en Afghanistan. » Actuellement, les États-Unis et l'OTAN n'ont que 66.000 hommes sur le terrain, et les alliés refusent d'en envoyer d'autres. Sur le plan purement logistique, la victoire est impossible.

    ​​​​La bataille pour les cœurs et les esprits a, elle aussi, été perdue. Une déclaration de l'Association Révolutionnaire des Femmes Afghanes (RAWA) résume ça ainsi :

    ​​​​La réintroduction de l'Alliance du Nord au pouvoir a réduit à néant les espoirs de notre peuple à la liberté et à la prospérité, et a prouvé que, pour l'administration Bush, vaincre le terrorisme n'a pas du tout de signification.... Les États-Unis ne veulent pas la défaite des Talibans et d'Al-Qaïda, car, dès lors, ils n'auraient aucune excuse pour rester en Afghanistan et pour accomplir leurs objectifs économiques et stratégiques dans la région... Après sept ans, il n'y a ni paix, ni droits de l'homme, ni démocratie, ni reconstruction en Afghanistan. La misère et la souffrances de notre peuple augmente chaque jour. ... Nous croyons que, si les troupes quittaient l'Afghanistan, notre peuple deviendrait plus libre et sortirait de sa perplexité et de ses doutes... La liberté de l'Afghanistan ne peut être obtenue que par peuple afghan lui-même. Compter sur un ennemi pour vaincre l'autre est une mauvaise politique, qui a seulement renforcé la poigne de l'Alliance du Nord et de ses maîtres sur le cou de notre nation. (RAWA www.rawa.org)


    ​​​​Petit à petit, les Alliés verrons que la guerre de Bush ne peut être gagnée et que poursuivre les combats est contre-productif. Il n'y a pas de solution militaire au conflit afghan et les objectifs politiques deviennent tout le temps obscurs. Ça ne fait qu'ajouter au sentiment de frustration croissant.

    ​​​​Récemment, Robert Gates, le Ministre de la Défense, a essayé d'enjôler ses alliés pour qu'ils expédient plus de troupes combattre dans le sud du pays, mais il a rencontré une vive résistance. Il a dit :

    ​​​​Je suis préoccupé parce que beaucoup de gens sur ce continent ne peuvent comprendre l'ampleur de la menace directe à la sécurité européenne. Nous ne devons pas devenir une alliance à deux niveaux, avec ceux qui sont prêts à se battre et ceux qui ne le sont pas. Ce genre d'évolution, avec toutes ses implications pour la sécurité commune, aurait pour effet de détruire l'alliance.

    ​​​​Mais le soutien à la guerre décline en Europe. C'est la guerre des États-Unis, pas la leur. Les Européens n'ont pas besoin d'occuper des pays étrangers pour satisfaire à leurs besoins énergétiques. Leurs pays sont prospères et ils peuvent se permettre d'acheter du carburant sur le marché libre. Seuls les États-Unis veulent la guerre. Ça fait partie d'une « grande stratégie » de géopolitique pour envoyer la puissance étasunienne dans la région afin de contrôler ses ressources. Jusqu'à présent, rien n'indique que ce projet réussira.

    ​​​​L'Allemagne est la troisième plus grande économie mondiale. Au cours des dernières années, elle a renforcé ses liens avec la Russie, et passé des accords qui satisferont pour longtemps ses besoins en énergie. Mais, son implication en Afghanistan pèse sur ses relations avec Moscou. Poutine pense que les États-Unis se servent de la guerre pour s'enraciner en Asie Centrale afin de pouvoir contrôler les couloirs de pipelines de la Caspienne et encercler la Russie et la Chine de bases militaires. Bien entendu, Poutine aimerait convaincre la Chancelière allemande Angela Merkel de retirer ses troupes d'Afghanistan, il pourrait ainsi frapper un grand coup contre les États-Unis, les meneurs de l'alliance.

    ​​​​Par la suite, les dirigeants allemands comprendront que leur stupidité de contrarier les gens qui leur fournissent de l'énergie (Russie) est uniquement propice aux aventures de Washington. Quand l'Allemagne se retirera de l'Afghanistan, l'OTAN se dissoudra, de nouvelles coalitions se formeront, et l'alliance transatlantique tombera en pièces. Les fissures sont déjà visibles.

    ​​​​Bush a dit que la guerre en Afghanistan devait continuer pour que ce pays ne devienne pas un refuge pour les drogues, le terrorisme et le crime organisé. Il dit que nous luttons contre la « pernicieuse idéologie de l'extrémisme islamique, qui menace de devenir un mouvement mondial. »

    ​​​​Mais les Taliban et les tribus pachtounes voient ça autrement. Ils considèrent ce conflit comme une guerre d'agression impériale, qui n'a fait qu'ajouter aux souffrances de leur peuple. Un récent rapport de l'Human Development Fund des Nations Unies semble appuyer ce point de vue. Il montre que l'Afghanistan a rétrogradé dans chaque catégorie. L'espérance de vie moyenne a baissé, la malnutrition est en hausse, l'alphabétisation a chuté, et plus de la moitié de la population vit sous le seuil de pauvreté. Des centaines de milliers de gens ont été déplacés dans le pays par la guerre.

    ​​​​L'Afghanistan produit aujourd'hui 90% de l'opium mondial, plus que tout autre pays. La prospérité du commerce des drogues est le résultat direct de l'invasion étasunienne. Daobeuliou a créé la plus grande narco-colonie du monde. Est-ce sa victoire ?

    ​​​​Actuellement, il n'est pas prévu d'éliminer les seigneurs de guerre ni d'améliorer la vie des Afghans ordinaires. La reconstruction est paralysée. Si les États-Unis restent en Afghanistan, dans dix ans la situation sera pareille qu'aujourd'hui. Seulement d'autres gens mourront inutilement. À présent, la plupart des Afghans comprennent que la promesse de démocratie est un mensonge. L'unique chose apportée par l'occupation est davantage d'extrême pauvreté et de violence gratuite.

    ​​​​Il n'y a pas de plan de sauvegarde pour l'Afghanistan. En fait, il n'y a pas de plan du tout. L'administration pensait que les Talibans reconnaîtraient la haute technologie étasunienne, les armes à guidage laser, et s'enfuiraient dans les collines. Ils l'ont fait. Maintenant ils reviennent. Et nous sommes à présent entraînés dans une guerre ingagnable contre un ennemi tenace qui se renforce jour après jour.

    ​​​​Par la suite, les Européens verront la futilité de la guerre et partiront. Et ce sera la fin de l'OTAN.

    Original : http://www.smirkingchimp.com/thread/12822
    Traduction libre de Pétrus Lombard pour Alter Info

     

    Petit bonus, personnel, voici un compte-rendu des ressources naturelles de l'Afganisthan...Pays dit "terroriste", faut-il le rappeller?

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Afghanistan#Les_ressources_naturelles

    Hooo...ben ça alors...Pétrole, gaz, pierres semi-précieuse, pierres précieuses, métaux ( le pays regorge littéralement de métaux, dont la mine d'Aïnak, une des plus grande mines de cuivre du monde ). Le tout en quantité astronomique...

    Sans parler des gazoducs et oléoducs qui traversent le pays et qui alimentent les "saintes démocraties" exporteuses de paix dan le monde.

    Y aurait-il d'autres motivation à la guerre d'Afghanistan que de déloger Ben Laben et ses méchants copains Talibans?

    Mais noooooon, faut arrêter avec les théories du complot! Soyons sérieux!

    Bonne nuits à tous, dormez bien, et faites de beaux rêves...Le réveil risque d'être plus difficile.

    Arc-en-ciel'ment vôtre

    Romano PIROLLO




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  •  

    Voici quelques conseils simples pour économiser l'énergie entre 4 murs. On attends vos idées pour les ajouter à la liste ! 

    Eteindre la lumière en quittant une pièce

    Limiter la température intérieure d'une habitation à 19°C et à 16°C dans les chambres

    chaque degré supplémentaire consomme 7% d'énergie en plus

    Eteindre les veilles des appareils électroménagers

    les veilles additionnées, celles-ci peuvent consommer 400 kWh par an, soit 10% de la consommation électrique des ménages

    Utiliser un couvercle pour cuisiner

    pour maintenir 1,5 litre d'eau en ébullition sans couvercle, il faut une puissance de 720 watts ; avec un couvercle, 190 watts suffisent

    Remplacer les ampoules conventionnelles par des lampes économiques

    elles consomment quatre à cinq fois moins et économisent donc près de 1000 kWh pendant leur durée de vie

    Sécher son linge à l'air libre ou dans un local bien ensoleillé

    un sèche-linge consomme environ 500 kWh par an, soit 15% de la consommation électrique

    Préférer a l'achat les appareils électroménagers étiquetés dans la catégorie A : l'investissement est rapidement amorti par les économies d'énergie

    en France, par exemple, une politique ambitieuse dans ce domaine permettrait d'économiser plus de 12 milliards de kWh

    Abandonner le chauffage électrique gros gaspilleur

    entre un tiers et un quart de l'énergie produite est réellement utilisée pour chauffer l'air de la pièce

    Eviter la climatisation

    Remplacer les chauffe-eau électriques par des chauffe-eau solaires

    un capteur solaire peut assurer 40 à 70% des besoins annuels d'eau chaude

    Bien disposer le mobilier d'une pièce pour profiter de la lumière naturelle

     

    c'est la base de l'architecture dite bioclimatique qui prend en compte les énergies naturelles( la lumière du soleil, la chaleur du soleil en l'emprisonnant par effet de serre naturel par une baie vitrée savamment orientée plein sud en hiver, l'orientation des vents dominants...)


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