• Journée de la Femme 2008, la petite voix du 8 mars

     

    Suite à la "Journée de la femme" 2008, je voudrais vous présenter certains chiffres et statistiques sur la condition de la femme dans le monde.

    Mais contre toute attente et au risque d'en décevoir plus d'un, il ne sera pas question de la femme musulmane, dont plusieurs états du monde, soucieux de leurs bien-être, s'occupent d'ailleurs tous les jours très "démocratiquement", comme par exemple en Irak ou en Afghanistan, en ayant déjà provoqué des centaines de milliers de victimes civiles sur à peine 7 ans....

    Non, il ne sera pas non plus question de la femme africaine que ces mêmes états "protègent" depuis si longtemps en soutenant et en installant militairement et financièrement les dociles et complaisants régimes, dictatures ou guérillas qui servent leurs propres intérêts....économiques. Le tout démocratiquement, of course..

    Non, pour une fois, je vous propose de parler de nos femmes, de nos mères, de nos filles...occidentales, chrétiennes...celles d'Europe et d'Amérique.

    Ceci dans l'unique but d'attirer notre regard sur les souffrances qui sont maintenues dans le silence par la stigmatisations organisées à l'encontre des autres cultures, communautés, religions...

    Mais au fait? A qui profite le crime?

    ...

    Et oui, à force de ne systématiquement voir que la paille qui se trouve dans l'œil de notre "voisin", c'est la poutre qui se trouve dans le nôtre, et qui bastonne tranquillement les femmes de nos pays, que nous nous permettons d'occulter...

    En voici une démonstration éloquente:

    1) En France : égalité, liberté, fraternité. Oui, mais...sauf pour les femmes...

     

    Rapport Henrion - février 2001
    Ministère de la Santé


    Sur 652 femmes victimes d'homicides entre 1990 et 1999, sur Paris et sa proche banlieue, la moitié a été tuée par leur mari ou leur compagnon. Un chiffre terrifiant, révélé par un rapport sur les violences conjugales.
    "En France, une femme meurt de violences conjugales tous les cinq jours", explique le professeur Roger Henrion, membre de l'Académie nationale de médecine et responsable de cette étude pour le ministère de la Santé.
    L'équipe du professeur a interrogé au hasard un échantillon de 7000 femmes, âgées de 20 à 59 ans, habitant la capitale et sa petite couronne. Il ressort que 10% d'entre elles ont subi des violences conjugales au cours des douze derniers mois. Insultes, harcèlement moral, agressions physiques, viols, la liste est longue de ces sévices commis dans l'intimité des couples.
    Les conséquences sont à chaque fois dramatiques. Plusieurs femmes victimes souffrent de troubles émotionnels (dépression, boulimie, anorexie ...), certaines, à bout de nerfs, se suicident. Et une partie meurt carrément sous les coups de leur conjoint. "Parmi les victimes présentées dans le rapport, 30 % ont été poignardées, 30 % ont été abattues par arme à feu, 20 % ont été étranglées et 10 % ont été rouées de coups jusqu'à la mort", précise le professeur Henrion.
    Le profil de l'agresseur n'est pas toujours celui que l'on s'imagine.
    "Il s'agit en majorité d'hommes bénéficiant par leur fonction professionnelle d'un certain pouvoir. On remarque une proportion très importante de cadres (67%), de professionnels de la santé (25%) et de membres de la police ou de l'armée", commente Roger Henrion.
    Ces violences conjugales restent bien trop souvent taboues et franchissent peu les murs des domiciles familiaux. Mais quand les femmes parlent, elles s'adressent en premier lieu à leur médecin. "Ce dernier a un rôle clé dans le dépistage des violences, le recueil de l'histoire et la rédaction d'un certificat, pièce essentielle lors d'un dépôt d'une plainte", selon le professeur Henrion. Mais le médecin est souvent pris en tenaille entre le secret médical et la non-assistance à personne en danger.
    Un site Internet (
    www.sivic.org) est mis à la disposition des médecins pour se former à l'ensemble de ces problèmes.

    La violence conjugale est la première cause de mortalité des femmes de 16 à 44 ans en France...

     

    2) En Espagne, ce n'est que depuis 1999 que la femme est légalement libérée de l'obéissance à son mari !... Leur Livre Saint n'est pourtant pas le Coran.

     

    En 1997, 75 femmes sont mortes suite à une agression de leur mari.
    La révision du code pénal espagnol en 1999 est capitale. Elle prévoit que la femme ne doive plus « entière obéissance à son mari »
    . La notion de « violence psychique » est reconnue. La récidive transforme la faute en délit. Enfin ! Mais cela ne suffit pas.
    En 2000, 66 femmes meurent à nouveau sous les coups de leur conjoint. Dans l'enquête publiée en mars 2001,
    640 000 femmes s'avouent victimes de mauvais traitements, et près de 2 millions d'entre elles le sont (soit plus d'une femme sur dix).

    Le pacte du silence autour de la vie privée n'en finit pas de se briser : les plaintes augmentent d'au moins 10 % chaque année, jusqu'à atteindre (en 2001) plus de 20 000 par an. Cependant seules 5 % à 7 % des femmes violentées attentent une action en justice. Elles craignent les représailles, et savent que cela ne servira pas à grand chose : les décisions de justice sont souvent incohérentes et 80 % des cas jugés pour violences bénéficient de l'impunité.

     

    3) Aux État-Unis, terre des droits de l'homme ET de la femme par excellence? Pas si sûr... :

     

    - Plus de 4 millions de femmes américaines sont abusées physiquement ou violentées par leur mari, petit ami ou une personne de leur connaissance chaque année, soit 1 sur 3 qui le sont au moins une fois dans leur vie.

    - Aux États-Unis, 7 millions de femmes sont violées ou sexuellement agressées chaque année.

    - Toutes les 15 secondes, une femme est abusée ou violentée aux États-Unis.

    - De 25 à 30 % des femmes abusées sexuellement ou battues le sont, au moins, une fois par semaine.

    - Entre 1983 et 1991, le nombre de cas de violence domestique a augmenté de 117 %.

    - 50 % des femmes sans-abri le deviennent suite à des violences domestiques.

    - En 1997 et 1998, plus de 2 200 femmes enceintes ont été emprisonnées et plus de 1 300 bébés ont été mis au monde par des détenues.

    - 56 % des américains disent connaître au moins une personne dans leur entourage (amis, collègue de travail) qui a été impliquée dans une affaire de violence domestique.

    - Pour bien comprendre la portée de ces chiffres, il faut savoir que, par peur des représailles, 59% des viols ou tentatives de viols ne sont pas rapportés à la police.

    - Pour information, parallèlement et toujours aux États-Unis d'Amérique, entre 22 et 25 % des hommes en prison sont victimes de viols.

     

    4) La prostitution dans les pays de la liberté de la femme :

     

    - on estime que, chaque année, environ 200 000 femmes en provenance des pays de l'Est tombent entre les mains des proxénètes européens.

    - Selon le ministère des affaires sociales, l'Italie compte environ 50 000 prostituées, dont la moitié sont étrangères. Le chiffre d'affaires qui en découle s'élève, d'après les estimations minimales fournies par la police, à 93 millions d'euros par mois.

    - A Paris, la moitié des 7 000 prostituées seraient étrangères - dont 300 Albanaises. En France, la prostitution, qui concerne 15 000 femmes, engendre un chiffre d'affaires annuel évalué à 3 milliards d'euros

    - L'Office fédéral de la police estime à 14 000 le nombre de personnes prostituées en Suisse dont 7 050 d'entre elles exerceraient dans les cantons de Zurich, Berne, Bâle, Genève, Lucerne et Tessin. Les personnes étrangères représentent 75% du total de la prostitution, parmi lesquelles on compte beaucoup de Françaises. A ce chiffre, il faut ajouter le nombre de personnes prostituées de sexe masculin, estimé entre 1 000 et 2 000. Les associations d'aide avancent pour leur part le chiffre de 4 000 personnes dont 70% seraient d'origine étrangère.

    - Le ministère de la Justice estime que 30 000 personnes se prostituent aux Pays-Bas. Les formes les plus connues de prostitution sont les sex-clubs et la prostitution en vitrine. Selon le ministère des Affaires Etrangères, 25% des personnes prostituées pratiquent ces formes de prostitution. Le nombre de bordels et de sex-clubs est estimé à envrion 7 000 aux Pays-Bas, dont 2 000 bordels. On peut également ajouter à cette liste la prostitution dans les hôtels, les bars, les services de call-girls etc. « Dans de nombreuses communes, la prostitution de rue est interdite en raison du trouble à l'ordre public et des nuisances qu'elle peut causer ».

    - Le prétendu « plus vieux métier du monde » servirait de « rempart contre le viol ». Cet argument vise à dissimuler une tragique réalité : 80 % des prostituées auraient subi des abus sexuels dans leur enfance et bien plus nombreuses sont celles qui en subissent de la part de leurs "clients".

    Non, la prostitution n'est pas une activité professionnelle; elle est une exploitation de la femme par l'homme.

    Selon une récente étude menée à San Francisco, 82% des prostituées interrogés déclarent avoir été agressées physiquement, 83% menacées par des armes, 68% enlevées alors qu'elles travaillaient comme prostituées et 84% sont devenues ou ont été sans-abris.

    - En France, selon la Commission des affaires sociales, 65% des personnes prostituées exerceraient désormais dans la rue et 25% dans les hôtels ou en appartements. 20% des prostituées seraient mineures.

     

    Alors, sachant tout cela, rappelons-nous :

    Elles sont là, tout près de nous...et elles ne portent pas de voiles...

    Il s'agit de nos Mères, de nos Sœurs, de nos Amies, de nos Voisines, de nos Collègues ...

    Alors, si nous sommes les Hommes que nous prétendons être, arrêtons de nous "voiler" la face et osons nous poser cette terrible question :

    " Qui les entend? Qui les protège? Qui les soutient?"

    ............

    Arc-en-ciel'ment vôtre

    Romano & Natalia

     

    Sources:

     
     
     
     
     



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